La vigne a largement mis à profit les pluies et la chaleur, puisque les parcelles les plus avancées présentent les premières fleurs. En situation tardive, on ne dénombre que 9-10 feuilles. En toute situation, les boutons floraux sont séparés. Les premiers palissages sont en cours.
50 inflorescences). En dehors du réseau, la parcelle la plus attaquée présente 7 glomérules pour 25 inflorescences. Plus aucune ponte n'est notée. Les chenilles mesurent au maximum 4-5 mm.
Depuis le précédent bulletin, les précipitations ont été faibles à nulles. Les dernières pluies sont attribuées aux 23 ou 24 mai (entre 0.5 et 9 mm).
Le stade boutons floraux séparés rend l'observation plus aisée pour la détection des glomérules. Dans les parcelles du réseau, le niveau d'attaque est faible. 50 parcelles ont fait l'objet d'une notation, 10 d'entre elles présentent des glomérules (1 à 8 pour
Analyse du risque La pression exercée par ce ravageur est légèrement supérieure à celle observée jusqu'alors, mais est jugée globalement faible.
Depuis le précédent bulletin, des taches fraiches non sporulantes sont
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Directeur de Publication : J.P. BASTIAN - ISSN en cours
notées ainsi que des taches plus anciennes en phase de sporulation. En fin de semaine dernière, des inflorescences en crosse ont été signalées, sur des parcelles de la Hardt de Colmar. Ces attaques résultent de contaminations anciennes
(2 mai) et ont pu se produire de part la précocité de la vigne sur ce secteur. Des symptômes identiques sont confirmés sur les communes de Kientzheim, Bennwihr et Scherwiller. Ce sont des secteurs précoces, probablement plus réceptifs au moment des premières pluies.
Les taches fraiches se trouvent également dans des parcelles touchées par les inondations de la semaine dernière.
Animateurs : Chambres d'agriculture du Bas-Rhin et du Haut Rhin, FREDON Alsace
Participants : AB2F, Alsace Appro, Ampelys, Ets Armbruster, Cave de Beblenheim, Kientzheim-Kaysersberg, Traenheim et Turckheim, CIVA, EURL MARCK, IFV, Labo Gresser, SRAL, Viti Best, Viti.com, Bulletin de Santé du Végétal n°00 du 6 février 2009 Page 2/3 Wolfberger.
Entre St Pierre et Epfig, dans une parcelle où le niveau de l'eau était monté au 2ème fil, les taches sont très fréquentes.
Les taches issues des précipitations du 21 mai sont toutes visibles. Seuls les éventuels cycles des 23-24 mai sont encore en cours. Les cycles sont courts (moins d'une semaine) en raison des températures élevées. ¼ des parcelles observées dans le réseau affiche des symptômes de mildiou. Analyse du risque Les conditions plus sèches et l'absence de pluie depuis la fin de semaine ont permis d'éviter les repiquages. Toutefois, la vigne est dans une phase de croissance très active depuis les derniers orages et des nouveaux épisodes sont
annoncés. Ces derniers éléments sont à prendre en compte pour protéger les parcelles à la veille de la floraison.
Dans le réseau d'épidémiosurveillance, aucun symptôme n'a été diagnostiqué. Notons que les conditions de milieu de semaine passée étaient hautement favorables à l'oïdium, en particulier mercredi et jeudi matin
(forte hygrométrie, temps couvert, feuillage humide). Analyse du risque L'absence de symptôme ne doit pas signifier absence de risque. En effet, le stade de développement végétatif de préfloraison correspond à l'entrée de la période de la plus forte sensibilité de la vigne à ces attaques. Rappelons que la phase d'incubation de l'oïdium est bien plus longue que celle du mildiou.
Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l'appui financier de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018.
Bulletin de Santé du Végétal p. 2/2