Forte variabilité !
Premières pyrales, quelques cigares, noctuelles toujours actives
La saison s'annonçait précoce au vu des températures du mois de mars. Mais le mois d'avril a donné un coup de frein radical. La végétation n'a pratiquement pas évolué pendant près d'un mois. Prenons par exemple le poste de Scherwiller, pour le mois de mars, la température moyenne mensuelle a été de 9,9°C, alors qu'en moyenne, du 1er au 25 avril nous n'avons eu que 8,6°C. Ce n'est qu'avec la hausse importante des températures enregistrées les derniers jours d'avril que la reprise de croissance a été notable. Les stades restent toutefois très hétérogènes et il est difficile d'établir un stade moyen. On compte désormais de 1 à 6 feuilles étalées avec en moyenne 4 feuilles. Les inflorescences sont visibles dans bon nombre de parcelles.
Les précipitations enregistrées depuis le 29 avril sont de :
- Wissembourg : 20,5 mm
- Wolxheim : 29,5 mm
- Obernai : 31 mm
- Scherwiller : 42 mm
- Sigolsheim : 36,5 mm
- Rouffach : 18,5 mm
- Wuenheim : 30 mm Les prévisions des jours à venir laissent présager de nouveaux épisodes pluvieux.
Le réseau comporte cette année 16 partenaires, dont la liste figure en bas de page de ce bulletin. Chaque partenaire s'engage à réaliser l'observation d'au minimum 2 parcelles, sur lesquelles il suit le mildiou, l'oïdium, le botrytis et les vers de la grappe. Les autres maladies et ravageurs font également l'objet de suivis et de signalements. L'observation de ces parcelles fixes est complétée par des parcelles
suivies aléatoirement dans le vignoble.
Dès la sortie des premières feuilles, les typhlodromes, acariens auxiliaires sont visibles. Leur présence est très fréquente et atteint presque 100 % des parcelles observées. Ces acariens vont concourir activement à la limitation des symptômes de l'érinose et de l'acariose.
Les premières larves de pyrales sont d'ores et déjà visibles dans les toutes jeunes feuilles. Les larves mesurent moins d'1 cm et n'occasionnent pas de dégâts. On peut trouver les premiers glomérules de pyrale.
Chambre Régionale d'Agriculture 2 rue de Rome BP30 022 Schlitigheim 67023 STRASBOURG
Directeur de Publication : J.P. BASTIAN - ISSN en cours
Animateurs : Chambres d'agriculture du Bas-Rhin et du Haut Rhin, FREDON Alsace
Participants : AB2F, Alsace Appro, Ampelys, Ets Armbruster, Cave de Beblenheim, Kientzheim-Kaysersberg, Traenheim et Turckheim, CIVA, EURL MARCK, IFV, Labo Gresser, SRAL, Viti Best, Viti.com, Bulletin de Santé du Végétal n°00 du 6 février 2009 Page 2/3 Wolfberger.
visibles, Cigariers Les adultes ont émergé et s’alimentent sur les parcelles habituelles Dans les quelques cigares déjà formés, on peut observer les parcelles œufs qui donneront les adultes du printemps suivant Des Au | il est possible d’observer toutes premières pontes sur les bractées Ces quelques pontes se situent sur des parcelles de la Hardt de Colmar, et sur les de Dambach-la-Ville Scherwiller, en fin de semaine dernière pontes fraîches ont été uniquement à Mittelbergheim ce lundi maximum 2 pontes inflorescences ont été dénombrées | Bourgogne et en Champagne les Le mode de conduite de la vigne dans notre région (vignes hautes), permet de retarder les premières contaminations Il est fréquent et en effet que plusieurs épisodes pluvieux n’engendrent pas de contamination notées vignoble La stratégie de protection est sur 25 depuis plusieurs années L’objectif d’éviter les repiquages à partir des premières | |
cigarier 7/05 | taches primaires Dans l’hypothèse de contaminations issues des pluies des 29 avril au 3 mai, éventuelles premières taches | ||
Noctuelles et boarmies | s’exprimer au cours de la semaine mais les pampres sont rares L’épamprage est la mesure prophylactique la plus efficace pour éviter les premiers foyers | ||
La présence de ces 2 ravageurs est confirmée une fois encore ce printemps Ces Ce sont surtout les dégâts de noctuelles qui soumises sont à craindre, car chaque larve détruit plusieurs bourgeons chaque nuit En théorie, les dégâts cessent dès lors que les premières feuilles sont étalées Dans la pratique, les chenilles défoliatrices poursuivent encore leurs prises alimentaires - dans des parcelles Surveillez ces rares parcelles jusqu’à la fin - de la période d’activité - - Vers de la grappe Les premières captures des vers de la être réunies grappe datent de la fin avril et coïncident avec la hausse des températures Les conditions plus perturbées (pluies et vent) maturité limitent les captures Les premières inflorescences étant bien | 2 pontes sur une bractée 7/05 Analyse du risque premières pontes sont au parasitisme ou Elles ne sont pas préjudiciables à la vigne Mildiou Les conditions favorables à du mildiou sont au nombre de 4 : Vigne réceptive : plus d’une feuille étalée, Maturité des œufs d’hiver, Précipitations successives, Température >11°C Avant la fin avril, ces conditions n’ont pu Le suivi des œufs d’hiver n’est pas réalisé en Alsace mais à titre d’information, des œufs est | Analyse du risque Les conditions météorologiques ont du mal à être toutes réunies en même souvent pluies sont fréquentes mais les températures avortent sont souvent limitantes L’observation des pampres est vivement conseillée l’absence de tache, le risque de repiquage l’installation est nul Oïdium Le stade 7-8 feuilles étalées n’est pas encore atteint Il marquera le point de départ de la protection des parcelles sensibles Action pilotée par le ministère l’agriculture, avec l’appui financier de national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions la diffuses attribués au financement atteinte en Ecophyto 2018 Bulletin de Santé du Végétal – p 2/2 |
Bourgogne et en Champagne. Le mode de conduite de la vigne dans notre région (vignes hautes), permet de retarder les premières contaminations. Il est fréquent en effet que plusieurs épisodes pluvieux n'engendrent pas de contamination au vignoble. La stratégie de protection est inchangée depuis plusieurs années. L'objectif est d'éviter les repiquages à partir des premières taches primaires. Dans l'hypothèse de contaminations issues des pluies des 29 avril au 3 mai, les éventuelles premières taches pourraient s'exprimer au cours de la semaine mais les pampres sont rares... L'épamprage est la mesure prophylactique la plus efficace pour éviter les premiers foyers. Analyse du risque Les conditions météorologiques ont du mal à être toutes réunies en même temps. Les pluies sont fréquentes mais les températures sont souvent limitantes. L'observation des pampres est vivement conseillée. En l'absence de tache, le risque de repiquage est nul.
Le stade 7-8 feuilles étalées n'est pas encore atteint. Il marquera le point de départ de la protection des parcelles sensibles. Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l'appui financier de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018.
Bulletin de Santé du Végétal p. 2/2