La floraison se termine, et les siliques bosselées sont observées dans la majorité des parcelles du réseau.
Aucun charançon n'a été observé. Il faut dire que les conditions climatiques n'ont pas été favorables à l'activité de l'insecte et à son observation.
Aucune colonie n'a été observée jusqu'à présent dans les parcelles du réseau.
Les précipitations des dernières semaines ont permis de reconstituer les réserves hydriques des sols mais sont également à l'origine de contaminations par le sclerotinia. Les premiers symptômes sur feuilles sont observés sur les témoins non traités, sur 30 % des parcelles .
Les autres maladies sont toujours absentes dans le réseau.
L'orge poursuit lentement son développement. Le stade des parcelles varie actuellement entre épiaison et floraison. Dans les situations non traitées du réseau d'épidémiosurveillance, l'oïdium est régulièrement observé, mais les pluies de la semaine ont lessivé les pustules et limitent la maladies aux bas des plantes. L'helminthosporiose est la maladie la plus fréquente. Les symptômes sont régulièrement observés sur F4 et F3 et parfois sur F2. Signalons également les premières pustules de rouille naine sur F3. régulièrement observée.
Chambre régionale d'agriculture 2 rue de Rome BP 30 022 Schiltigheim 67013 STRASBOURG
Directeur de Publication : J.P. BASTIAN
Malgré les températures fraîches, les blés ont continué leur développement. 42 % des parcelles du réseau ont atteint le stade gonflement et 3 parcelles épient. Le reste des parcelles est au stade de la dernière feuille étalée.
Les symptômes de septoriose n'ont pas beaucoup évolué depuis la semaine dernière. On observe 30 % de F3 touchées et 70 % de F4. Pour cette dernière, la maladie couvre " seulement " 3 % de surface foliaire. La maladie reste absente sur les deux dernières feuilles. D'après le modèle PRESEPT, les pluies enregistrées cette semaine ont encore permis de prolonger la période de contaminations, et fait progresser le risque climatique. A ce jour, le risque est fort sur presque toute l'Alsace. L'Alsace Bossue présente un risque un peu plus faible.
de Santé Cristal du Végétal
Animateurs : Arvalis, Cétiom, Chambres d'agriculture du Bas-Rhin Bulletin et du Haut-Rhin, Union p. 2/2
Participants : Agro67,, Ets Armbruster, Arvalis Institut du Végétal, Chambres d'agriculture du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, Comptoir Agricole, CAC, Fredon Alsace, Ets Gustave Muller, Ets Lienhart, SRAL Alsace, Ets Walch, Cristal Union
Risque en 2009 à la même époque
L'oïdium est également signalé sur 12% des F3 et 18% des F4 mais seulement sous forme de petites tâches dont on ne craindra rien.
Les stades évoluent lentement et se situent toujours entre 1 et 4 feuilles suivant les situations. Les maïs n'ont pas repris de couleurs et ont encore souffert du froid et de l'humidité. Gageons que la hausse des températures prévues pour la fin de semaine redonne un peu de vigueur aux plantules.
On observe comme d'habitude des dégâts de corbeaux plus ou moins importants dans les parcelles de maïs à proximité des grands arbres où nichent les oiseaux (corbeautières) . De rares degâts de limaces et de taupins sont parfois observés
Les lémas sont présents sur 22% des F1, 40% des F2 et 56% des F3. Ils sont à surveiller mais leur importance est pour l'instant sans risque pour la surface verte des premières feuilles. L'agromyza n'est que très rarement signalé.
Les semis sont désormais arrivés à maturité et entrent en phase de conservation. Les conditions météorologiques peu propices à la plantation doivent inciter l'ensemble des producteurs à être extrêmement vigilants quant aux risques encourus par les plants.
Le risque de développement de botrytis ainsi que le risque mildiou sont actuellement à leur maximum.
Le risque puceron est toujours important. Une fois la plantation débutée, il faudra surveiller attentivement le risque limaces sur les parcelles, particulièrement si le temps humide persiste.
L'oxygénation des bacs par rajout d'eau, les faucillages répétés et l'aération maximale des serres de production permettront de limiter le développement des risques évoqués.