Carpocapses : Pic de vol de première génération terminé mais vol toujours en cours.
Tavelure : Période de risque élevée sur une partie des postes le 5 et 6 juin. Aucun dégât déjà observable sur fruits.
Mouches de la cerise : Augmentation de l'intensité du vol.
Cochenilles : La période d'essaimage semble en cours.
Monilioses : La période de forte sensibilité aux contaminations débute.
Tavelure : Risque assez élevé du 5 au 6 juin sur la majorité des postes. Fin des contaminations primaires.
Carpocapses : Le vol se poursuit et demeure élevé sur la majorité des postes.
Rappel : les acariens peuvent poser problème à partir de 50% de feuilles occupées par au moins une forme mobile. Ce seuil est à nuancer en fonction de la présence des acariens auxiliaires
(typhlodromes).
Situation actuelle : Faible pression. Les acariens auxiliaires (typhlodromes) sont présents sur de nombreux vergers.
Evolution du risque :
Continuez les observations : les populations peuvent se développer jusqu'après la récolte.
Le seuil de nuisibilité est fixé à 30 % de feuilles occupées.
Situation actuelle : On observe localement des phytoptes sur les feuilles. Le taux de feuilles occupées varie fortement d'un verger à l'autre mais la situation évolue peu depuis la semaine dernière. Sur notre réseau, nous relevons un maximum de 100% de feuilles occupées sur une parcelle de poirier et jusque 20 à 30% sur mirabelles et quetsches. Les acariens auxiliaires sont déjà présents, ils peuvent limiter la pression.
Evolution du risque : Pensez à surveiller vos parcelles (observations sous les feuilles à la loupe au grossissement X30) car la pression peut localement être importante.
Situation actuelle : Le vol de première génération a largement diminué depuis le pic de vol, l'intensité du vol est stable depuis la semaine dernière. On relève en moyenne sur l'ensemble des postes 35 captures cumulées par piège sur les 7 derniers jours (contre 34 au dernier bulletin). Le vol reste donc important pour le moment, mais son intensité varie toujours fortement avec de 1 à 107 captures en fonction des postes. Le modèle de prévision à partir des températures indique que le pic de vol de première génération est dépassé et que le pic de deuxième génération ne devrait pas s'observer tout de suite. Les captures ont été très nombreuses par rapport aux années précédentes. Les dégâts sont maintenant facilement visibles sur les fruits. On relève au 6 juin de 0 à 8% de fruits piqués.
Evolution du risque : Le vol de première génération devrait continuer à diminuer. Il est encore trop tôt pour prévoir une date de pic de vol de deuxième génération.
Rappel : les capsules de phéromones doivent être changées au moins toutes les 6 semaines.
Important : seules les parcelles habituellement à forte pression ou celles pour lesquelles la charge est faible sont sensibles au vol de première génération de carpocapses.
On observe localement des galles dues aux phytoptes gallicoles sur les feuilles. Des dégâts sur fruits sont également visibles sur certaines parcelles. Rappel : une fois que les galles apparaissent, il n'est plus possible d'atteindre ces phytoptes.
Situation actuelle : L'intensité des dégâts reste acceptable même si de nombreuses feuilles sont touchées.
Evolution du risque : Le nombre de spores trouvées lors des suivis de pièges est en forte diminution par rapport à la semaine dernière. Néanmoins, les symptômes actuellement visibles peuvent produire des spores qui seront à l'origine de nouvelles contaminations.
La période de sensibilité à ce champignon est atteinte. Selon les conditions météorologiques
(notamment la pluviométrie), les contaminations sont donc possibles. Les vergers régulièrement touchés ainsi que les quetschiers sont particulièrement sensibles à cette maladie.
Situation actuelle : L'incubation du champignon est longue et les symptômes sont habituellement visibles à partir de fin août.
Situation actuelle : La dissémination des spores de tavelure est toujours en cours mais elle est en diminution par rapport aux semaines précédentes (40 spores par lame en moyenne au 23 mai, 20 au 7 juin). Aucun symptôme n'est visible sur fruits pour le moment mais il faut noter que l'apparition des taches a lieu 3 ou 4 semaines après la contamination. Les pluies orageuses du 5 et du 6 juin ont localement engendré des risques moyens à élevés. Ci-dessous, les niveaux de risques pour quelques stations :
- Coyviller (54) : risque moyen le 6 juin (0,5 mm de pluie),
- Laquenexy (57) : risque élevé le 5 et 6 juin (10 mm de pluie sur les 2 jours),
- Hattonville (55) : risque élevé le 5 et 6 juin (2,2 mm de pluie sur les 2 jours),
- Lucey (54) : aucun risque depuis le 31 mai.
Données issues du réseau régional de 16 stations météorologiques FREDON Lorraine, SRAL et partenaires.
Evolution du risque : Des contaminations peuvent survenir lors des périodes à risque qui dépendent de la durée d'humectation et de la température. Pour information, pour une température moyenne journalière de 18°C, il faut 9h d'humectation pour engendrer un risque important de tavelure sur mirabelle.
Situation actuelle : Le vol diminue très largement en intensité. Au cours des 7 derniers jours, les captures cumulées varient de 1 à 10 individus par piège (5 captures en moyenne). Pour information, ce chiffre était de 12 captures lors du précédent BSV. Les arbres ou branches attaqués par les xylébores doivent être coupés et brûlés le plus rapidement possible.
Evolution du risque : Le vol est probablement bientôt terminé. Pensez à maintenir vos pièges fonctionnels (recharge en alcool + gel) encore quelques semaines.
Situation actuelle :
L'essaimage a largement augmenté en intensité sur certains vergers : sous les côtes de Meuse, un verger qui ne montrait aucune cochenille sur feuille la semaine dernière atteint au 7 juin 60 % de feuilles occupées. L'observation des feuilles doit permettre de détecter les premières larves. Le moment de l'essaimage est le seul stade, en dehors de la sortie d'hiver, où les cochenilles sont sensibles aux traitements.
Evolution du risque : Sur les vergers touchés, il est important de repérer l'essaimage correspondant à l'apparition de larves sur la face inférieure des feuilles. C'est à ce stade que les cochenilles sont les plus sensibles. La période d'essaimage semble en cours.
Situation actuelle : Le vol augmente nettement en intensité sur l'ensemble des postes sur cerises douces et acides. On relève de 15 à 71 captures cumulées au cours des 7 derniers jours Nous sommes probablement au moment du pic de vol. Sur les parcelles sur lesquelles le vol a débuté depuis le 16 mai, les premiers dégâts pourraient être rapidement visibles.
Evolution du risque : Suivre attentivement les pièges chromatiques jaunes pour chaque parcelle. La détection du pic permet le raisonnement de la stratégie de lutte à mettre en place.
Situation : La maitrise du risque débute au stade " rosissement du fruit " et doit tenir compte des conditions de pluviométrie et du potentiel d'inoculum. Une forte présence de momies dans les arbres et une forte attaque des fleurs au printemps (rare cette année) augmentent le risque de la parcelle. Quelques fruits touchés ont déjà été notés sur cerises précoces.
Evolution du risque :
Peu de dégâts actuellement observés mais le risque est possible en cas de pluie : la période de forte sensibilité aux contaminations débute.
Situation actuelle : On observe encore quelques foyers.
Evolution du risque : Surveillez attentivement vos vergers. La faune auxiliaire ainsi que la migration du puceron noir vers les plantes adventices devrait faire diminuer la pression.
Situation actuelle : Le vol de 1ère génération se poursuit. Son intensité est stable mais le vol est important depuis la fin avril. Sur pommes, en parcelles non confusées, on relève en moyenne 19 captures cumulées au cours des 7 derniers jours (contre 18 au dernier bulletin). En fonction des postes, les captures varient de 6 à 47 captures. Sur pommes, les seuils de nuisibilité sont dépassés sur la majorité des postes de suivis. Pour information, ce seuil est de 3 captures pour 1 ha, 5 captures pour 3 ha pendant 7 jours consécutifs. Les dégâts sont maintenant bien visibles sur les jeunes fruits. On relève au 06 juin de 0 à 2,5% de fruits piqués.
Pensez à installer vos bandes pièges. Celles-ci permettront à l'automne de réaliser des comptages du nombre de larves de carpocapses afin d'évaluer le niveau de risque pour l'année prochaine. Les protocoles indiquent que 30 bandes pièges par hectare (dont 10 en bordure de verger) doivent être posées. Une bande piège est constituée de carton ondulé de 15 X 30 cm environ, elle doit être attachée sur le tronc à 20 cm du sol environ. Il est conseillé de recouvrir la bande par de la toile de jute ou du grillage fin afin de limiter la prédation (les oiseaux peuvent consommer les larves). En piégeage massif (une bande par arbre), la pose de bande piège représente une solution pour limiter les populations de carpocapses d'une année sur l'autre.
Evolution du risque : Continuez la surveillance attentive des pièges.
Rappel : les capsules de phéromones doivent être changées au moins toutes les 6 semaines.
Situation actuelle : Les pluies orageuses du 05 et du 06 juin ont localement engendré des risques assez graves. Ci-dessous, les niveaux de risques pour quelques stations :
- Coyviller (54) : aucun risque depuis le 31 mai,
- Laquenxy (57) : risque assez grave le 5 juin (10 mm de pluie sur les 2 jours),
- Hattonville (55) : risque assez grave le 5 juin (2,2 mm de pluie sur les 2 jours),
- Lucey (54) : aucun risque depuis le 31 mai.
Données issues du réseau régional de 16 stations météorologiques FREDON Lorraine, SRAL et partenaires.
Le modèle tavelure (SRAL) indique que 100% du stock annuel de spores de tavelure est projeté depuis le 04 juin sur les 4 postes de suivi. Les projections primaires sont dorénavant terminées. La sortie de nouvelles taches issues des contaminations primaires est cependant encore possible durant une dizaine de jours. Quelques nouvelles sorties de taches sont signalées. Les premiers dégâts sur fruits
(contaminations secondaires) sont observés depuis la fin mai sur des parcelles non traitées. Au maximum, on comptabilise 15% de feuilles tavelées sur parcelles peu traitées et à forte pression.
Données issues du réseau régional de 16 stations météorologiques FREDON Lorraine, SRAL et partenaires.
Evolution du risque : Les risques de contaminations primaires sont terminés pour 2011. Si aucune tache n'est observée sur feuilles d'ici une dizaine de jours sur vos parcelles, le risque tavelure y sera très faible. En revanche, en présence de taches, le risque va se poursuivre durant tout l'été et dépendra de l'humectation.
Situation actuelle : Peu de repiquages sont observés.
Evolution du risque : Les contaminations sont toujours possibles dans les parcelles avec des symptômes tant que la végétation pousse. Pensez à supprimer les pousses oïdiées et à les sortir des parcelles.
Pucerons verts non migrant du pommier : Quelques foyers observés. Le seuil de nuisibilité est de 15% de pousses occupées. Les auxiliaires souvent déjà bien installés dans les parcelles peuvent limiter le développement des colonies.
Pucerons lanigères : Quelques foyers observés. La situation évolue peu.
Le vol diminue toujours en intensité. On comptabilise de 0 à 7 captures cumulées par piège au cours des 7 derniers jours. L'importance des infestations est contrôlée par 2 dénombrements des dépouilles nymphales fin juin et début septembre.
Seuils de risque sur :
- Jeune verger : 50 dépouilles pour les deux contrôles (observation sur 50 arbres),
- Verger en production : 200 à 400 dépouilles pour les 2 contrôles selon la taille des arbres
(observation sur 20 arbres).
Ce bulletin est disponible sur le site internet de la CRAL www.cra-lorraine.fr et le site de la DRAAF Lorraine www.draaf.lorraine.agriculture.gouv.fr
Bulletin rédigé par la Fredon et l'Arefe et édité sous la responsabilité de la Chambre d'Agriculture de Lorraine, avec la participation de producteurs et de l'Alpa, l'Arefe, la Chambre d'Agriculture de Meurthe-et-Moselle, la Chambre d'Agriculture de la Meuse, la Chambre d'Agriculture des Vosges, Fruilest, la Fredon Lorraine, le Sral Lorraine
(DRAAF).
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles d'un réseau de parcelles suivies par ces partenaires : il donne une tendance de la situation sanitaire dans la région, mais celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre Régionale d'Agriculture de Lorraine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures.
Pour tous renseignements, contacter : Thomas COUTAL Animateur Filière Arboriculture Fredon Lorraine 03.83.33.86.76 Catherine GIGLEUX Animatrice Filière Arboriculture AREFE 03.29.89.58.18 Nathael LECLECH Animateur Inter-Filières Chambre Régionale d'Agriculture de Lorraine - 03.83.96.80.64